Les logiciels libres

Aujourd’hui la majorité des informations sont numérisées, et il faut des logiciels pour les traiter. Celui qui contrôle les logiciels a, par conséquent, la mainmise sur l’information.
Dans le même temps, les entreprises et institutions souhaitent que les documents qu’elles créent restent, quel que soit le programme utilisé, pérennes et accessibles dans le temps.

Il faut donc éviter de dépendre d’un éditeur qui verrouille son produit et impose des outils souvent disproportionnés auxquels l’usager doit s’adapter. De plus, le prix des licences et autres mises à jour (qui entravent parfois la compatibilité des données) est souvent déraisonnable.
Enfin téléchargement, activation ou mise à niveau… passent en général par une phase d’enregistrement qui permet de collecter, souvent à l’insu de l’utilisateur, des données personnelles dont on ne connaît pas forcement la destination…

Le logiciel libre est une alternative à cette situation. Sa grande force, grâce à un accès ouvert au code source, est d’autoriser techniquement et légalement son utilisation et son étude. Toutes les modifications et adaptations à un besoin spécifique et pour finir sa duplication afin de diffusion sont permises.

Mais attention, libre ne veut pas dire non commercial. Le développement d’un logiciel nécessite une expertise et du temps passé : il peut donc légitimement être vendu par son créateur. Cependant l’acheteur aura toujours la liberté de le copier, de l’adapter (ou le faire adapter) et même d’en distribuer à son tour des copies.